Jean-Marie Le Pen a aussi abordé les thèmes majeurs que sont les questions de défense nationale, de sécurité, de recherche, d’indépendance énergétique et alimentaire, d’écologie – qui fut le thème de la première publication du Front National en 1974 ! –, de politique étrangère, d’immigration et de co-développement. Il a promis aux Français qu’il leur ferait recouvrer leurs libertés. Liberté démocratique avec l’instauration de la « proportionnelle intégrale » y compris aux élections « professionnelles et sociales ». Liberté des forces productives pénalisées par « l’immobilisme » des « gouvernants ou patrons du CAC 40 et autres barons du MEDEF » afin de relancer l’économie après « 30 ans de pouvoir de la droite du CAC 40 appuyée sur la gauche de la trahison ouvrière ». Il a plaidé pour une concertation avec les « patrons entreprenants » en vue de « supprimer les contraintes administratives et fiscales superflues qui pèsent sur la création d’entreprises et l’embauche ». Liberté du travail avec l’abolition des 35 heures. Face à un « Etat surfiscalisé », Jean-Marie Le Pen a aussi avancé des « propositions révolutionnaires qui permettront à nos compatriotes de jouir du fruit de leur travail » avec notamment l’instauration de quatre tranches (0 %, 10 %, 15 %, 20 %) d’impôt sur le revenu. « Nous devons tendre vers la suppression progressive de cet impôt qui freine l’initiative et décourage l’activité », a-t-il déclaré, se prononçant aussi pour un l’allégement de l’impôt sur les sociétés, l’exonération de la résidence principale de l’ISF… Bien évidemment, le candidat à la présidence de la République s’est engagé à rétablir la préférence nationale « à l’emploi, au logement, aux aides sociales et familiales », soulignant également son souhait d’un rétablissement des frontières internes de l’Union européenne et une action diplomatique en vue d’une « Grande Europe des nations » soit « un ensemble cohérent de peuples de civilisation chrétienne ». Jean-Marie Le Pen a conclu son allocution en invitant nos compatriotes à ne pas se laisser instrumentaliser en 2007 comme ils l’ont été pendant l’entre-deux tours en 2002 par une droite et une gauche soucieuses de défendre leurs « privilèges ». « Franchissez le pas, ayez confiance en vous, ayez confiance en moi. Tous ensemble nous allons relever notre France, c’est notre droit mais aussi notre devoir. Et au moment où notre patrie et notre peuple sont en danger, l’heure est à la mobilisation derrière « l’homme du vrai changement » : « ce combat pour le peuple français je le mènerai avec le peuple : pour la victoire de la France et l’avenir des Français ! ».