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La publicité contre la liberté d’expression et le pluralisme

Le Conseil constitutionnel, qui est tout sauf un organe politiquement neutre, « est un des rouages de ce projet », a affirmé Jean-Marie Le Pen. Rappelant encore « le coût exorbitant », en temps et en argent, que cette collecte des signatures a imposé au Mouvement national en 2002, il a logiquement dénoncé une nouvelle fois la publication des parrainages. Une publicité « qui contrevient gravement aux principes fondateurs de notre ordre politique, qu’il s’agisse de la liberté d’expression des citoyens ou du pluralisme des courants d’opinion », ce dont convient d’ailleurs « à quelques exceptions près, l’ensemble de la classe politique ». Le président du FN a cité un sondage IPSOS du 20 novembre établissant que « 61 % des maires affirment ne pas avoir l’intention de parrainer un candidat ». Il a noté que « le parrainage est plus un devoir qu’une simple faculté » mais aussi qu’il comprenait « la raison de leur prudence » due aux problèmes posés par les chantages, pressions et menaces dont ils peuvent alors faire l’objet une fois leur nom publié. Une même enquête d’opinion, a-t-il relevé, qui établit pourtant que 42 % des édiles « considèrent que mon absence du scrutin en raison d’un problème de parrainage ne serait pas une bonne chose ».

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