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« Prêts à toutes les bassesses »

« J’attends donc que justice me soit rendue, en ma qualité de Président du Front National et de candidat à l’élection présidentielle », a déclaré Jean-Marie Le Pen. « Je tiens également à mettre solennellement l’opinion en garde contre cette ignoble manœuvre, en rappelant à nos compatriotes que de nombreux politiciens ont prouvé, en diverses occasions, qu’ils étaient prêts à toutes les bassesses, lorsqu’ils sentent que la gamelle est en jeu, c’est-à-dire lorsqu’ils pensent être battus à la loyale aux élections, par des concurrents plus perspicaces, plus courageux et plus appréciés qu’eux ». Le candidat à la présidence de la République a tenu aussi à réagir au traitement indigne de cet événement par un certain nombre de médias. Notant qu’à l’évidence, pour le microcosme, le mort de ce drame, Julien Quémener, 25 ans, « n’est qu’un mort de piètre importance, ce n’est qu’un breton », Jean-Marie Le Pen s’est interrogé : « que ce serait-il passé si le policier qui a tiré avait été blanc et si le mort avait été maghrébin ou de couleur ? ». Il a pareillement pointé le fait que si le président de la République et les membres du gouvernement « se précipitent » dès qu’il se produit un drame, Jacques Chirac, notamment, s’est borné, dans cette affaire, « à protester contre les injures racistes » qui auraient été proférées. Le président du FN a précisé encore que sa compassion allait en priorité aux victimes physiques de cette affaire, à la famille du jeune breton décédé et à la famille de Mounir Bouchaer, 26 ans, qui a été grièvement blessé, tous deux frappés par le coup de feu d’Antoine Granomort.

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