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Diffamation publique

Jean-Marie Le Pen a ainsi cité les commentaires délirants de L’Yonne Républicaine en date du 25 novembre, et ceux, le lendemain, du Premier secrétaire du PS, François Hollande, qui a affirmé : « Il y a depuis longtemps, notamment à Paris, une infiltration des groupes d’extrême droite dans certains clubs de supporteurs », « M. Le Pen, qui est un leader d’extrême droite, le sait plus qu’aucun autre ». « Il doit faire tout pour que ses amis, puisqu’il s’agit de ses amis, ne perturbent pas les matches ». « Bref, tout se passe comme si nous étions les coupables », a noté le président du Front National, « tout est fait pour nous rendre responsables de cette malheureuse affaire. J’ai donc déposé une plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile auprès de Monsieur le Doyen des Juges d’Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Paris contre le Procureur Marin, dont les propos apparaissent comme le fait générateur d’un déchaînement médiatico-politique parfaitement scandaleux ». M. Marin ayant introduit dans sa relation des faits, à savoir un policier en civil tentant de protéger un supporteur de confession juive du club israélien d’une « meute proche et menaçante », « le nom de Jean-Marie Le Pen ». Or, « l’introduction [de ce nom] est radicalement inutile, elle n’est pas légitime. Elle n’apporte strictement rien aux précisions que ce magistrat peut donner ce jour-là à la presse sur ces événements, précisions qui, dans la bouche d’un procureur de la République, ne doivent porter que sur des faits en relation avec une ou des infractions. On est donc conduit à relever la volonté de Monsieur Jean-Claude Marin de nuire à Jean-Marie Le Pen ». Car « cette introduction arbitraire [du nom de Jean-Marie Le Pen] impute, par amalgame et par insinuation [à celui-ci] les faits précis, évidemment particulièrement contraires à son honneur et à sa considération, de posséder une responsabilité dans les faits très graves qui se sont déroulés le 23 novembre Porte de Saint-Cloud à Paris, d’être le complice, l’inspirateur de personnes que l’on décrit, en même temps, comme extrêmement violentes, racistes, nazies et antisémites ».

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