Le président du Front national a également indiqué au cours de son point-presse qu’il n’excluait pas que l’actuel président de la République reparte au combat en 2007. « Je pense que M. Jacques Chirac, s’il en voit l’opportunité, ne pourra pas s’empêcher de se présenter car autant c’est un mauvais dirigeant autant, il faut le reconnaître, c’est un bon candidat », a-t-il déclaré. Questionné sur sa recherche des parrainages, à l’heure où Nicolas Sarkozy, la semaine dernière, s’est montré « plus intelligent » que d’autres en estimant, sans le citer nommément, que le président du FN devait obtenir cette condition matérielle pour pouvoir se présenter, Jean-Marie Le Pen a annoncé qu’il « avance raisonnablement vers l’objectif des 500 signatures ». Dénonçant de nouveau « un procédé scandaleux qu’on ne veut pas réformer », allusion claire notamment à l’attitude d’un Dominique de Villepin, le président du FN a déclaré qu’il n’envisageait pas « l’hypothèse » de sa non candidature. Interrogé sur l’énergie qu’il manifeste depuis qu’il est entré en campagne et qui en étonne plus d’un, le candidat à la présidence de la République a confié : « le jeunisme, ça ne tient pas. Il faut voir si les gens ont les capacités mentales, physiques, morales, psychologiques, pour remplir la mission qui est celle d’un président de la République ». « Proposer la retraite à 60 ans alors qu’il fallait se préparer à la proposer à 70 ans c’est une erreur politique que les socialistes essaient de déguiser en désignant une jolie bergère (Ségolène Royal) pour venir porter leur drapeau », a-t-il déclaré.