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Le doute s’installe…

Lors de sa conférence de presse tenue mardi dans laquelle il annonçait qu’il portait plainte contre le procureur Marin pour « diffamation publique », Jean-Marie Le Pen s’était aussi interrogé sur la tournure qu’aurait pris le traitement politico-médiatique de cette affaire si au lieu d’être antillais et sa victime bretonne, le policier qui a tué un jeune supporter du PSG le 23 novembre avait été blanc et le tué un jeune de couleur. Il avait surtout invité les journalistes à pratiquer la vertu du doute, à explorer les zones d’ombre du drame du match PSG-Tel Aviv… Antoine Granomort, le policier en question, a été entendu deux jours après les faits comme « témoin assisté », solution « intermédiaire entre la mise en examen et la non-ouverture d’information judiciaire », par un juge d’instruction et est ressorti libre du Palais de Justice. Le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », estimant que le policier avait agi en état de « légitime défense ». L’autre jeune grièvement blessé par M. Granomort, Mounir Douchaer, défendu par l’avocat médiatique Gilbert Collard, a contesté les conclusions de l’enquête depuis son lit d’hôpital, au service de réanimation de la Pitié-Salpêtrière. Me Collard a rapporté que selon son client M. Granomort, dont il est établi qu’il n’arborait pas son brassard de police pour s’identifier comme tel au moment du drame, n’aurait pas fait usage de son arme à terre, en état de légitime défense, et que M. Douchaer n’a « proféré ni entendu aucune insulte raciste ».

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