Le « Bureau des Arts » de Science Po avait invité cette fin de semaine l’essayiste et romancier Alain Soral, ainsi qu’une centaine d’autres écrivains, à l’occasion des « Journées dédicaces de Science Po ». Dans un communiqué des amis de l’écrivain, il est rapporté que celui-ci a été « pris à partie par Richard Descoings, Conseiller d’Etat et directeur de l’établissement, qui lui a demandé de quitter les lieux sous le prétexte fallacieux que des menaces pesaient sur sa sécurité. Après le refus de l’auteur (…) M. Descoings a fait appel à la police, qui est venue expulser l’écrivain en toute illégalité ». Aussi, « Le cercle Alain Soral » a vivement dénoncé « ces agissements fascisants, qui ont indigné de nombreux étudiants mais aussi Marie-France Garaud, et demandé à René Rémond, Président de l’institut, la démission immédiate de M. Descoings de cette grande école nationale, qui devrait être le haut lieu du débat démocratique français ». Débat démocratique dans lequel Alain Soral est rentré en plein en confiant la semaine dernière au magazine Le Point et sur une radio québécoise qu’il travaillait désormais au sein de l’équipe de campagne Le Pen comme « conseiller » en charge notamment des affaires sociales et des banlieues. « Jean-Marie Le Pen est un personnage entre De Gaulle et Chavez, avec une dimension révolutionnaire. J’espère que d’autres gens de gauche le rallieront » a déclaré M. Soral. « Aujourd’hui », poursuit-il, « le FN réalise l’union sacrée de la bourgeoisie entrepreneuriale honnête et de l’ouvrier patriote. Le Pen seul peut botter le cul à la fois au Medef et aux syndicats qui ont trahi leur mission ».