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Une France forte pour la Calédonie française

Une opposition de la droite nationale à ce projet qui est partagée par des élus locaux qui ont dénoncé la trahison des appareils politiques métropolitains. « Le sénateur Simon Loueckhote a menacé de quitter le groupe UMP si le texte était voté, promettant de « se battre jusqu’au bout » contre le texte du gouvernement », a rapporté l’AFP qui indique aussi que Gaël Yanno, premier adjoint UMP au maire de Nouméa, a « dénoncé des pressions sur les députés UMP de Métropole, qui « sous la psychose d’Ouvéa » craignent de nouveaux évènements en Nouvelle-Calédonie si le texte n’est pas voté ». Quant à Philippe Gomes, représentant l’Avenir Ensemble (majoritaire), il a affirmé « qu’en juin 2003 un « accord secret » avait été conclu « dans le dos des Calédoniens pour corriger l’accord de Nouméa » entre l’Etat, le FLNKS et le Rassemblement-UMP, alors au pouvoir ». Dans un entretien accordé au quotidien Les nouvelles calédoniennes paru le 2 décembre, Marine Le Pen a rappelé que le FN défendait « la Calédonie française ». « Seul un Etat fort pourra conserver la Calédonie dans la France. La faiblesse de la France, si elle perdure, entraînera inexorablement l’indépendance ». En effet, poursuit-elle, « une partie de la classe politique métropolitaine a fait une croix sur la Calédonie. Comme ils ont totalement perdu de vue la grande idée de nation, tout est envisagé en termes de combien ça coûte et combien ça rapporte. […] Nous sommes vraiment les seuls à avoir une vision différente. Nous sommes ceux qui refusons cela et qui dénonçons systématiquement ceux qui se prêtent à cette malhonnêteté ».

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