Le Figaro a consacré, le 19 décembre, un article sur le Front National qui « assouplirait » son programme sur L’IVG. En fait, Jean-Marie Le Pen a redit sur RTL lundi qu’il était « pour le respect de la vie de son origine à son terme », soulignant que la Loi Veil avait fait la preuve de son inutilité puisque le nombre d’avortements reste constant, soit 200 000 interruptions volontaires de grossesse par an – voir notre précédente édition. La directrice stratégique de la campagne, Marine Le Pen, a précisé pour sa part, en conformité avec la volonté du candidat de la droite nationale de redonner la parole au peuple, qu’en cas d’accession au pouvoir, le FN commencerait par prendre des « mesures incitatives » visant à faire baisser le nombre « extrêmement élevé » des IVG. « Et à la fin du mandat, nous soumettrons une modification de la loi au référendum ». « Nous avons toujours dit que nous privilégions, sur la position coercitive, la position incitative en matière de politique familiale, avait indiqué le président du FN » dès 2002, a rappelé Le Figaro. « Une modification dans le programme du mouvement ne ferait donc que mettre en forme ce qu’il disait à ce moment-là ». « Bruno Gollnisch », poursuit le quotidien, « a estimé lui aussi que ce changement est très limité car il n’a jamais été question de revenir à l’état antérieur à la loi Veil . Comme pour l’immigration, le changement c’est que le FN apparaît sous son vrai jour ».