Questionné sur la mort ignominieuse de Saddam Hussein, le Délégué général du FN a observé qu’on ne saura jamais ce qu’il a dit pour sa défense, puisque, tout au long de son procès, ses propos ont été occultés. Il a aussi évoqué, en une courte parenthèse, le procès de M. Seselj devant le TPI, président du plus grand parti serbe, à qui on refuse de se défendre lui-même, et à qui « on a imposé des avocats commis d’office qui sont des auxiliaires de l’accusation ». Bruno Gollnisch qui a d’ailleurs confié qu’il s’est vu refuser, à l’instar d’autres collègues du Parlement européen, « de rendre visite ! » à ce détenu qui s’était librement constitué prisonnier il y a quatre ans. Le responsable frontiste a donc de nouveau dénoncé la « justice » américaine qui est « une mascarade ». Saddam Hussein a été désigné comme un criminel par les Etats-Unis, eux « qui ont tué 80 000 civils à Nagasaki, 100 000 à Hiroshima, 120 000 à Dresde et ailleurs, et dont le blocus contre l’Irak pendant dix ans » a fait un million de victimes. « La faute politique majeure » de Washington en Irak « a été de s’en prendre au parti Baas, aux nationalistes arabes, la seule force politique susceptible de s’opposer au fondamentalisme islamique ».