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En toute liberté sur Radio Courtoisie

Bruno Gollnisch était l’invité du « Libre journal » de Serge de Beketch mercredi 3 janvier, ce qui a permis au Délégué général du FN et directeur opérationnel de la campagne de Jean-Marie Le Pen de répondre aux très nombreuses questions des auditeurs, et d’évoquer l’actualité frontiste et politique de ces dernières semaines. Evénement politique majeur de cette fin d’année au sein de la droite nationale, le responsable frontiste a été interrogé sur l’Union patriotique à laquelle s’est rallié Bruno Mégret. « Une réconciliation pas si facile que cela », a relevé Bruno Gollnisch, « on ne peut pas faire que le passé n’ait pas existé, l’opération de 1998 a été très douloureuse, n’a pas été bénéfique à la cause nationale, a causé beaucoup de déchirements, un retard dans notre progression ». « Moi j’ai dit très clairement que le FN est une organisation hiérarchique », a-il ajouté, et il appartient à son président qui est « son candidat incontestable », qui a démontré plus qu’à son tour « son courage » et « sa lucidité », « de décider ». « Jean-Marie Le Pen est un homme loyal ; à partir du moment où il a lancé un appel à l’Union patriotique, ce n’était pas pour repousser du pied ceux qui venaient ». « La démonstration a été faite de la primauté de l’intérêt national », a-t-il poursuivi, « il faut combattre ce système qui ne gère que la décadence mais défend férocement ses intérêts », « il faut proposer aux Français autre chose, nous avons besoin pour cela de tout le monde ». Et Bruno Gollnisch de préciser encore que Jean-Marie Le Pen, qui en appelle à toutes les bonnes volontés, « a laissé la porte ouverte » à Philippe de Villiers. L’attitude du président du MPF est, elle, plus qu’ambiguë, a observé le directeur opérationnel de la campagne Le Pen, puisque M. de Villiers « dit aujourd’hui qu’il n’est plus dépendant de l’UMP en Vendée, qu’il ira jusqu’au bout de ses convictions, etc. ». Or, on apprend dans le même temps « qu’il y a déjà un accord de retrait mutuel entre l’UMP et le MPF aux législatives, ce qui fragilise le discours [villiériste]… ».

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