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Les Français d’abord

Marine Le Pen était, vendredi matin, l’invitée du journal de Nicolas Demorand sur France Inter où elle a fait part de prime abord de son « optimisme » concernant le 22 avril 2007 ; à l’heure où les autres candidats viennent sur le terrain du FN et où les idées frontistes progressent dans l’opinion. La directrice stratégique de la campagne a été interrogée sur la grande question du moment, la notion de « Droit opposable au logement » reprise par Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ou encore Ségolène Royal. « Ceux qui courent le plus vite pour signer les pétitions [en faveur des mal logés] sont ceux qui portent les plus lourdes responsabilités dans la situation présente », a observé la vice-présidente du FN. Elle a ainsi souligné « l’erreur majeure » faite par la classe politicienne, en l’occurrence d’avoir laissé s’installer une législation de plus en plus contraignante de protection des locataires qui a développé des effets pervers. Avec pour résultat des propriétaires qui ont fini par ne plus louer leurs logements ou qui demandent des cautions exorbitantes dont de nombreuses personnes ne peuvent s’acquitter. Sur la question plus précise du logement social, Marine Le Pen a rappelé l’attachement des nationaux à la notion de Préférence nationale, lesdits logements devant être réservés à nos compatriotes. Le choix à faire doit être basé sur le principe de la nationalité, la « discrimination la plus égale, la plus morale et la plus juste ». « Les Français ont le droit d’avoir dans leur pays un certain nombre de privilèges, notamment celui de l’accès au logement ».

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