Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Les soupes au cochon distribuées aux Français dans la misère par l’association caritative « Solidarité des Français » (SDF) viennent d’être interdites vendredi par le Conseil d’Etat, au motif que les repas en question, à base de porc, seraient « discriminants » puisque musulmans et juifs religieux ne pourraient les consommer. Cet intérêt subit pour la religion des personnes nécessiteuses, de la part des représentants de notre justice laïque, ne manque pas d’étonner ; d’autant que juifs et musulmans respectant les interdits alimentaires de leurs croyances peuvent aussi compter sur des associations caritatives communautaires dont la justice n’a jamais pointé le caractère éventuellement « discriminatoire »… SDF a immédiatement annoncé son intention « de ne pas abandonner les plus démunis » et une « riposte judiciaire » notamment, « en saisissant dès à présent la Cour Européenne des Droits de l’Homme » pour « faire condamner l’Etat français pour ce jugement inique ». Si Guillaume Peltier, numéro 2 du parti de Philippe de Villiers, a condamné « la soupe au cochon », Bruno Gollnisch, lui, a réitéré son soutien, lors du Conseil national du FN dimanche à Saint-Cloud, à « Solidarité des Français ». Le dirigeant frontiste a souvent eu l’occasion d’observer que le déferlement d’injures et de haine qu’ont subi les organisateurs des soupes au cochon est symbolique du tropisme anti-français qui sévit au cœur du microcosme politico-médiatique. Ce qui conduit aussi bien l’Etat UMP, les partis de gauche que des dirigeants du MPF à s’élever contre cette initiative (FDA Quotidien du 01/02/2006). En février 2006, Bruno Gollnisch avait apporté son soutien, par sa présence et une brève allocution, à la distribution de soupe au lard qui a eu lieu place Maubert à Paris (FDA Quotidien du 25/02/2006) ; et le mois suivant, il avait participé, à Strasbourg, à la distribution d’un roboratif repas gaulois organisée par l’association « Solidarité alsacienne ». « Ma participation se veut, comme à Paris, une protestation contre les interdictions absurdes et illégales dont a été l’objet la distribution de soupe au lard, qui se poursuit et se poursuivra en dépit des interventions policières », précisait alors Bruno Gollnisch (FDA Quotidien du 16/03/2006).