Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

« Une bipolarisation excessive »

Le 5 janvier, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a rendu publiques ses conclusions sur le temps de parole attribué aux candidats « déclarés ou présumés à l’élection présidentielle et de leurs soutiens relevés dans les émissions d’information des chaînes hertziennes nationales : TF1, France 2, France 3, Canal+ (en clair) et M6, pour la période du 1er au 29 décembre 2006 ». Il aurait été difficile d’en juger autrement, le CSA a logiquement pointé « une bipolarisation excessive au profit de deux candidats » sur « certaines chaînes » ; en l’occurrence, tout le monde l’aura compris, l’omniprésence médiatique des euromondialistes Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Cet organisme a donc incité les chaînes en question à garantir « une présentation et un accès à l’antenne des candidats plus conformes au respect du principe d’équité ». Jean-Marie Le Pen est, sans surprise, le candidat de tout premier plan qui est la principale victime de ladite « bipolarisation ». Ainsi en pourcentage, Ségolène Royal a occupé 24,6 % du temps d’antenne consacré aux candidats sur le journal télévisé de TF1, 33,7 % de celui de France 2, 13,3 % de celui de France 3, 58,7 % des éditions de M6. Nicolas Sarkozy 21,4 % de ce temps d’antenne sur TF1, 28,7 % sur France 2, 31,8 % sur France 3, 18,1 % sur M6.

Quitter la version mobile