« Mais, me dira-t-on, ce sont peut-être tel ou tel de vos électeurs qui sont des hooligans ? Alors j’ai fait le compte », a encore indiqué le président du groupe Identité Souveraineté Tradition : « nos familles politiques représentent, si l’on y adjoint les familles, nous avons fait une analyse statistique très précise, 23,7 millions d’Européens. Là encore, il suffit d’aller au défilé du 1er mai du FN pour savoir qu’il est représentatif de toutes les couches de la société ». « Parmi les formations politiques que nous représentons, il y a trois leaders qui sont arrivés en finale dans l’élection présidentielle de leur pays », a encore indiqué Bruno Gollnisch. « Aussi, que les choses soient claires : la démocratie existe, y compris pour les gens qui ne pensent pas comme l’idéologie dominante, c’est ma conception. Je me suis élevé contre le fait que le gouvernement des Etats-Unis bannisse de son territoire M. Krivine (dirigeant de la Ligue Communiste Révolutionnaire, NDLR) qui était membre de la délégation du Parlement chargée des relations avec les Etats-Unis, car je considérais que les Etats-Unis n’avaient pas à faire un tri politique parmi les membres de la délégation. Je me bats pour que mes adversaires puissent s’exprimer mais j’entends que nous puissions nous exprimer aussi ! ». « Nous souhaiterions que d’autres parlementaires nous rejoignent », a encore affirmé le Délégué général du FN en réponse à une question, évoquant notamment le cas des élus polonais appartenant à des formations patriotiques. « Nous aspirons, sans agressivité à l’égard d’aucun autre peuple ou de nation, à la défense légitime de nos identités, de nos libertés, à cette Union des patriotes que Jean-Marie Le Pen, paraphrasant Marx et Engels avait lancé sous la forme du slogan : Nationalistes de tous les pays, unissez-vous ! ». « Je remercie les présidents des autres formations politiques qui ont bien voulu se joindre à nous dans cet effort », s’est encore félicité Bruno Gollnisch.