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L’UMP au pouvoir : un désaveu populaire

Rien ne va plus à l’UMP à quelques heures du sacre de Nicolas Sarkozy comme candidat officiel à la présidence de la République par les instances de ce parti. Le chiraquien Alain Juppé a (tactiquement) apporté son soutien au petit Nicolas, mais Dominique de Villepin, à l’instar d’un autre chiraquien, Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale, a annoncé qu’il s’abstiendrait de voter, parce que Jacques Chirac ne s’est pas encore prononcé sur ses intentions. Le 9 janvier, rapportait une dépêche de l’AFP, les députés UMP ont violemment attaqué Dominique de Villepin lors de leur réunion de groupe, l’accusant de diviser le parti en annonçant qu’il ne voterait pas en faveur de Nicolas Sarkozy. Selon les députés interrogés par l’AFP, le ton de la réunion a été particulièrement « virulent » et les propos de M. de Villepin, expliquant que ce n’était « pas avec l’unité que l’on pouvait gagner », « car il fallait convaincre au-delà de son camp », que « la diversité est une chance », ont provoqué « un tollé ». Mais ce tollé des caciques de l’UMP apparaît bien dérisoire au regard du jugement de nos compatriotes sur le bilan de la droite mondialiste au pouvoir. Selon un sondage CSA paru, jeudi 11 janvier, dans L’Humanité et La Nouvelle Vie ouvrière, à la question « êtes-vous très satisfait, assez satisfait, peu satisfait ou pas satisfait du tout de l’action menée par le gouvernement de Dominique de Villepin en matière économique et sociale ? », seuls 29 % des sondés, en janvier, se déclarent contents de l’action du premier ministre (2 % de très satisfaits et 27 % de satisfaits). Ce désaveu populaire touche l’ensemble des ministres de ce gouvernement, et on ne voit pas en quoi le bilan désastreux du ministre Sarkozy y échapperait puisque « l’équipe Villepin réunit contre elle 65 % des Français » interrogés.

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