Jean-Marie Le Pen a accordé un entretien au quotidien Le Parisien qui est paru dimanche, jour de l’intronisation de Nicolas Sarkozy comme candidat de l’UMP à l’élection présidentielle. Un sacre attendu à l’éclat factice orchestré de façon à tenter d’effacer l’image de perdant de Sarkozy. Au-delà de son bilan catastrophique à la tête du ministère de l’Intérieur, Sarkozy c’est en effet aussi une accumulation de défaites électorales : gamelle aux européennes de 1999, calamiteuse campagne en faveur de Balladur en 1995, échec personnel du référendum corse en 2003, claque magistrale lors du référendum sur la Constitution européenne en 2005… Le candidat de l’Union patriotique a relevé que ce congrès d’intronisation est le dernier volet en date « d’une omniprésence médiatique qui semble tenir lieu de stratégie au ministre de l’Intérieur. A moins de soutenir que la publicité n’a aucune valeur, ce matraquage doit avoir, j’imagine, un certain effet », a-t-il relevé.