Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

« Un incroyable jugement répressif »

5 000 euros d’amende, 55 000 euros de dommages et intérêts aux différentes officines et associations parties civiles dans ce procès, 3 mois de prison avec sursis : tel est le stupéfiant verdict rendu le 18 janvier par le tribunal correctionnel de Lyon à l’encontre de Bruno Gollnisch. Le Délégué général du FN, faut-il le rappeler, a donc été condamné pour avoir estimé qu’un débat historique, ouvert par des questions de journalistes, relevait du travail des historiens. Dans un communiqué paru le jour même, Bruno Gollnisch a dénoncé « une grave dérive de la police de la pensée » et annoncé qu’il faisait immédiatement appel de ce jugement. Verdict prononcé au titre de la loi Gayssot pour l’abrogation de laquelle une pétition réunissant les noms de plusieurs centaines d’historiens, d’universitaires, de chercheurs, dont beaucoup d’hommes et de femmes de gauche, circule actuellement. « Ce scandale va au-delà de mon cas personnel dans un pays autrefois le plus avancé au monde dans le domaine de la Liberté d’expression et atteint aussi la liberté et la déontologie des journalistes qui, requis de déposer contre celui à qui ils ont posé des questions, doivent se comporter, bon gré mal gré, en supplétifs de la police de la pensée, et non plus en serviteurs de l’information », a-t-il déclaré. « Un incroyable jugement répressif » qui a été rendu, relève encore Bruno Gollnisch, « sur réquisition d’un Ministère public qui a officiellement reconnu agir aux ordres d’un de mes adversaires politiques, Dominique Perben, alors Ministre de la Justice […]. Que mes adversaires soient certains que cette persécution n’aura aucune incidence sur mes activités politiques, bien au contraire. Elle décuple ma volonté de mettre à bas un système politique oppressif et corrompu ! ».

Quitter la version mobile