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Les euromondialistes font le forcing

La semaine dernière, à Madrid, les représentants des 18 pays de l’Union européenne qui ont ratifié le traité constitutionnel, lesquels se sont proclamés les « Amis de la Constitution », ont appelé les peuples français et hollandais qui l’ont rejeté à se soumettre. Alberto Navarro, le secrétaire d’Etat espagnol pour l’Union européenne a menacé : « nous n’allons pas nous arrêter parce que certains refusent d’avancer ». « L’Europe n’a pas besoin de solutions minimalistes mais bien de réformes ambitieuses pour résoudre les problèmes de notre temps », comprendre la disparition des Etats nations, a ajouté son homologue luxembourgeois, l’euromondialiste Nicolas Schmit. Frank-Walter Steinmeier, représentant de la présidence de l’Union européenne, a exigé pour sa part que la question de la Constitution européenne ne soit pas débattue au fond lors de la campagne présidentielle en France ! Jean-Marie Le Pen s’est élevé avec force contre cette démarche des « Amis de la Constitution », « contraire au texte même qu’ils défendent, puisque celui-ci ne parle pas de majorité mais souligne que l’unanimité est nécessaire ». « Bien évidemment », a-t-il ajouté, « la résurrection annoncée de la défunte Constitution européenne doit être un thème central de la campagne. Le peuple français, qui a déjà dit NON à la Constitution, doit être alerté de ce que manigancent les eurocrates, et les candidats doivent se prononcer clairement sur ce sujet qui engage ce qui reste de la souveraineté de leur pays ». « L’ingérence de M. Steinmeier dans les affaires intérieures françaises est précisément un exemple de l’insupportable dérive supranationale de l’Union européenne qui devait trouver sa consécration dans la Constitution », a encore noté le candidat de l’Union patriotique.

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