Voilà qui ne fait pas les affaires de Marie-George Buffet, d’Olivier Besancenot, ni même de Dominique Voynet, ces deux derniers bien à la peine eux aussi pour réunir les 500 parrainages : José Bové a officialisé sa candidature jeudi 1er février, même si la Confédération paysanne a annoncé qu’elle ne soutiendra pas plus sa candidature que celle d’un autre autre. Campagne que cette vedette altermondialiste a placée sous le thème de « la volonté commune de battre la droite et l’extrême droite, et de redonner l’espoir d’une alternative à gauche », « de l’insurrection électorale contre le libéralisme économique », « contre le danger Sarkozy » et une « Ségolène Royal qui incarne une gauche qui a renoncé ». Sa campagne sera dirigée par Jacques Perreux, conseiller général communiste du Val-de-Marne, avec, au sein de cette équipe, François Dufour, ex-porte-parole de la Confédération paysanne, Francine Bavay, vice-présidente écolo-gauchiste (Verts) de la région Ile-de-France, le chercheur Jacques Testart ou encore le philosophe Michel Onfray. Quand c’était à la mode, rappelez-vous, José Bové avait trouvé un moyen pour faire parler de lui en se rendant en Cisjordanie, avec ses amis trotskistes Jean-Baptiste Eyraud de « Droit au Logement » (DAL) et Jean-Claude Amara de « Droits devant », afin d’y dénoncer l’installation de colons juifs avec l’aide de Tsahal (FDA Quotidien du 22/06/2001). Mais Bové ne se contente pas d’essayer de se faire de la pub sur le malheur des autres, il s’emploie aussi parfois à défendre les fondamentalistes islamistes les plus fanatiques. En janvier 2001, il avait apporté son soutien à Salah Karker, assigné à résidence à Dignes, un individu fondateur du « parti islamiste tunisien », soupçonné de nombreux meurtres et partisan de l’application stricte de la charia pour les femmes de son pays (FDA Quotidien du 25/01/2001).