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« Le peuple de la Commune, c’est le FN ! »

« Le fascisme d’aujourd’hui, c’est le totalitarisme du marché », « la logique du profit » et non pas « Hitler qui est mort en 1945 », a relevé Alain Soral, citant le proverbe persan qui dit que « même un âne peut donner un coup de pied à un lion mort ». Or, « le courage c’est d’attaquer les lions vivants ! ». Revendiquant son attachement à une France qui n’a ni commencé en 1789, ni disparu après, dont « le même esprit perdure au travers de transformations radicales », à « Jeanne d’Arc » comme à « Marianne », à « Louis XIV » comme à « Robespierre », l’écrivain a confié que « [son] cheminement intellectuel vers le FN tente beaucoup d’intellectuels de gauche honnêtes ». A cette occasion, il a salué la « capacité de rassemblement » de Jean-Marie Le Pen, « beaucoup plus rassurant que Nicolas Sarkozy », capable de fédérer dans une Union patriotique aussi bien Bruno Mégret que lui-même. Evoquant les mannes du célèbre philosophe et sociologue français Georges Sorel (1847-1922) qui défendait à la fois la patrie et la justice sociale, Alain Soral a dit se reconnaître dans Jean-Marie Le Pen « qui aime le peuple et qui souhaite que le travailleur honnête puisse s’élever par son travail ». Un Front National, a-t-il poursuivi, « Mouvement des ouvriers, des petits patrons, des commerçants », qui incarne « le peuple de la Commune ». L’écrivain a encore précisé que pour lutter contre la chape de plomb qui s’abat sur la France, il n’excluait pas, dans le cadre de ce combat, de rentrer au FN qui a su apporter « une réponse aux évolutions de la société française ». Il a par ailleurs confié avoir rencontré il y a peu Alain de Benoist, lequel s’est réjoui de son engagement dans la campagne menée par le FN, cette figure intellectuelle de la « Nouvelle droite », dont la renommée s’étend bien au-delà de nos frontières, lui ayant dit qu’il se « félicitait de l’évolution du FN ».

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