Interrogée sur les questions environnementales et l’agitation médiatique autour du « Pacte écologique » de Nicolas Hulot, la directrice stratégique a souligné que Jean-Marie Le Pen n’est pas « tombé dans la démagogie » consistant à « signer un pacte dont personne ne tiendra les engagements ». Le journaliste l’interrogeant sur la dénonciation par le FN de la lutte acharnée contre les automobilistes, la dirigeante frontiste a pris la défense de ces derniers comme elle l’a fait d’ailleurs sur l’antenne de RMC jeudi matin. Marine Le Pen a noté que la voiture était « un instrument de liberté individuelle » et surtout que ce n’est pas tant en en diminuant le nombre qu’on réglera les problèmes de pollution mais en « libérant la recherche ». Et d’observer que « l’Etat est aux mains des lobbies pétroliers », qu’il « interdit la recherche sur les carburants de substitution à base d’essence végétale ». Ainsi, « la première société qui a voulu commercialiser un carburant à base d’essence végétale s’est vue soumise à la taxe intérieure sur les produits pétroliers, ce qui est ahurissant ! ». Bref, « il y a un discours hypocrite du gouvernement et des partis qui connaissent ces difficultés et qui n’en parlent pas ». « La solution, comme dans beaucoup de domaines, réside dans la liberté », a-t-elle ajouté. Questionnée sur l’IVG, Marine Le Pen a reprécisé que la question de la politique d’accueil de la vie ferait l’objet d’un référendum en fin de quinquennat si les Français portaient Jean-Marie Le Pen à l’Elysée. « Personne ne peut se réjouir qu’il y ait 200 000 avortements par an », a souligné la vice-présidente du FN, les solutions préconisées par le FN étant de nature incitative, consistant à offrir aux femmes le droit de garder leur enfant si elles le veulent par toute une série d’aides spécifiques et l’instauration notamment, dans le cadre plus général d’une grande politique familiale, du « salaire parental » susceptible de relancer la natalité des familles françaises.