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Ségolène Royal : une rhétorique très chiraquienne

Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

Dans un discours où l’on sortait rarement des généralités, Ségolène Royal a souvent pris ou feint de prendre le contrepied de ce qu’ont fait ces dernières années les socialistes.

Investie par le Parti qui les a constamment méprisées, elle prétend aujourd’hui défendre les PME-PMI. Elle a condamné l’excès de réglementation, marque distinctive des socialistes. Elle constate la dégradation de l’école et de la famille ; il est bien temps ! Elle découvre les délocalisations et la paupérisation de la France, que les années Mitterrand ont considérablement aggravées. Elle découvre les problèmes de santé des étudiants, à la Mutuelle desquels M. Strauss-Kahn facturait des honoraires considérables, quand M. Cambadélis (et bien d’autres) vivaient d’emplois fictifs à ses dépens. Investie par le parti de la permissivité, elle prône maintenant l’encadrement militaire des délinquants…

Mme Royal est socialiste avec la gauche, et censeur du socialisme avec les autres. Comme la chauve-souris du fabuliste, elle dit aux uns : « je suis oiseau, voyez mes ailes ! », et aux autres : « je suis souris, vive les rats ! ». Elle reprend à son compte une technique très chiraquienne : dresser le constat critique de la situation à laquelle on a contribué avec ses amis.

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