Questionné sur l’Europe, le candidat du pays réel a affirmé que « quand on s’est trompé de route, il ne faut pas hésiter à changer de chemin », puisque l’Europe n’est pas été la panacée que nous avait décrite en son temps Jacques Delors. UE qui est la zone économique qui a « le taux de croissance le plus faible au monde », à qui nous avons abandonné notre souveraineté – 80% des lois s’appliquant en France émanent de Bruxelles. Et Jean-Marie Le Pen de rappeler que Chirac n’a même pas réussi à changer le taux de TVA puisque Bruxelles ne le voulait pas. Alors que ses trois principaux concurrents ont voté OUI à la Constitution européiste, vote soulignant la fracture entre les « élites » et le peuple, le président du FN a noté que le président de la République française à désormais moins de pouvoir que le gouverneur de Californie. Mais aussi que l’absence de frontières ne nous permet pas de contrôler les flux migratoires ou encore l’importation de produits manufacturés, fabriqués à vil prix, qui ruinent des pans entiers de notre économie. Il est donc temps de retrouver la maîtrise de notre destin, nos compatriotes ayant un fait un pas en ce sens en rejetant « la Constitution supra-nationale » le 29 mai 2005. Ayant prouvé avec la mise en place de l’Union patriotique qu’il est « un homme de pardon » mû par l’intérêt supérieur de notre pays, Jean-Marie Le Pen a expliqué qu’il s’était toujours considéré comme « l’avocat du peuple », qu’il n’avait pas « peur d’affronter l’adversité » et que « le plus grand service à rendre à notre pays c’est de dire la vérité aux Français ». C’est avec cet état d’esprit qu’il se présente à la présidence de la République, parce que « j’estime en avoir les compétences et la force », a-t-il expliqué.