Le premier secrétaire du PS, François Hollande, l’a déploré mercredi mais, a-t-il affirmé, « Jean-Marie Le Pen est le seul troisième homme possible » dans l’élection présidentielle. Il n’en reste pas moins que le candidat de l’Union patriotique, qui a mobilisé pourtant l’ensemble de son Mouvement, est toujours à la peine pour réunir les 500 parrainages requis. Mardi soir à Mulhouse où il tenait une réunion publique, Bruno Gollnisch a confié aux journalistes les difficultés qui sont faites au candidat du pays réel: « on a franchi la barre des 400 promesses mais depuis des mois un homme politique qui a été en finale la dernière fois rame pour se présenter aux suffrages de ses compatriotes ».« C’est anormalement difficile car pour un candidat arrivé plusieurs fois troisième à l’élection présidentielle et au second tour en 2002, il ne devrait pas y avoir de difficulté », a-t-il confié. Le directeur opérationnel de la campagne, rapporte encore une dépêche de l’Afp, a ajouté qu’il n’excluait pas de demander au Parlement européen, où il préside le Groupe Identité Tradition Souveraineté, que « des observateurs étrangers animés d’un désir d’impartialité » puissent suivre les élections en France.