Bruno Gollnisch était mardi soir l’invité de l’émission de Marc-Olivier Fogiel sur M6, « T’empêche tout le monde de dormir », première personnalité frontiste à en fouler le plateau. Seul face à « la meute », le Délégué général du FN, détendu et souriant, a défendu avec brio, pied à pied, les convictions qui sont les siennes, lesquelles ont le don de créer des réactions épidermiques chez les bobos et autres bien-pensants du microcosme médiatique. « La France de Le Pen » –titre générique sous lequel était placé cet entretien- serait « une France où on pourrait dialoguer avec tout le monde » a de prime abord déclaré Bruno Gollnisch, réagissant à un Jacques Higelin qui avait déversé sa bile quelques temps auparavant et quitté le plateau fort courageusement avant l’arrivée du dirigeant frontiste… Interpellé dés le départ sur ses récents procès, Bruno Gollnisch n’a pas manqué de rappeler à M. Fogiel que celui-ci avait été condamné pour « complicité d’injure raciale », « pour un SMS falsifié sur l’odeur des noirs ». « La différence entre vous et moi c’est que je suis innocent ! » a précisé Bruno Gollnisch. De même qu’il a indiqué au fils de Guy Bedos que sa grand-mère était « une électrice de Jean-Marie Le Pen », ce qui a amené ce dernier à dire qu’il « haïssait » la maman « fasciste » de son papa, ambiance…. Puis questionné âprement sur son incroyable condamnation pour « contestation de crimes contre l’humanité », le Délégué général a souligné que celle-ci n’a pas été prononcée parce qu’il niait la réalité du drame concentrationnaire mais simplement parce qu’il avait prononcé le mot « débat » sur ces faits historiques. Or « si on n’a pas le droit de débattre de ce sujet, pourquoi vos confrères me posent la question ? » a-t-il poursuivit avant de sortir un joker de sa poche puisqu’il n’est pas possible de dire que certains sujets doivent être débattus par les historiens.