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Ça ne s’invente pas !

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a affirmé son intention de recevoir les « cinq candidats majeurs à l’investiture présidentielle », relevait Le Figaro lundi, « histoire de leur exposer en trente minutes leur vision sur l’utilité sociale du sport, son caractère éducatif et son financement ». Les cinq candidats « majeurs » en question sont Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Marie-George Buffet et Dominique Voynet », mais pas Jean-Marie Le Pen, dont le score en 2002 a dépassé ceux des candidats du PC des Verts et de l’UDF réunis ! Ce refus de considérer le classement des candidats en lice ne manque pas d’étonner de la part d’un organisme sportif, il faudra qu’on nous explique…Tout aussi aberrant, ce commentaire lu le 16 février dans le quotidien gratuit Metro, au détour d’un article sur les six millions de sourds français qui sont privés de nombreuses émissions politiques puisque aucune recommandation du CSA n’oblige les chaînes à les traduire dans le langage des signes. Président de l’ Union nationale pour l’insertion sociale du déficient auditif (Unisda), Jérémy Boroy a avancé un argument de poids pour que les choses bougent : « Nous ne voulons plus voir de sourds voter Le pen au seul prétexte qu’il articule bien à la télévision ». Alors que M Boroy se rassure, la bonne diction du candidat de l’Union patriotique n’est pas le seul motif, loin s’en faut, qui pousse nos compatriotes, atteint d’un handicap ou pas, à voter Le Pen.

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