Ce n’est pas employer un superlatif galvaudé que de dire que la Convention de Lille, sur « les terres » de Carl Lang, a été historique. En présence de tous les dirigeants du FN et de la quasi totalité de ses cadres, celle-ci a tenu toutes ses promesses dans cette région du Nord-Pas-de-Calais ou Jean-Marie Le Pen était arrivé en tête de tous les candidats le 21 avril 2002. Un rendez-vous organisé de main de maître par l’équipe des grandes manifestations de Jean-Michel Dubois et ses collaborateurs avec le soutien de Martial Bild Et c’est un parfum d’espérance et de victoire qui a flotté pendant deux jours sur le Grand Palais de la capitale nordiste dans un belle ambiance d’amitié française et de retrouvailles dont la soirée de Gala du samedi soir et le déjeuner patriotique dimanche ont été les points d‘orgue festif. Depuis de longs mois, l’équipe de campagne et Jean-Marie Le Pen avaient pu juger de la forte mobilisation militante de l’ensemble du Mouvement national, notamment pour la recherche des signatures. Mais cette Convention, ouverte par celle des Jeunes avec Le Pen, symbole d’un combat tourné vers l’avenir, a aussi matérialisé la mobilisation intellectuelle, peut être sans précédent jusqu’alors, des cadres et spécialistes de la droite nationale qui ont travaillé dans les Commissions d’action présidentielle (CAP).