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« Préférence nationale »

Louis Aliot était lundi l’invité de RFI pour débattre de la « Préférence nationale ». Le secrétaire général du FN, auquel Olivier Pognon a consacré un portrait mardi dans Le Figaro, a rappelé que ladite préférence nationale avait été mise en place par une loi de 1932 à l’initiative du ministre socialiste Roger Salengro, pour limiter l’accès d’un certain nombre d’emplois aux Français. « La préférence nationale est logique, légitime », puisqu’il est normal qu’un Français en concurrence pour un même poste avec un étranger soit prioritaire, a fortiori dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs et dans lequel il s’agirait bien sûr de « stopper l’immigration et de l’inverser ». « Nous vivons dans un pays qui s’appelle encore la France et il y a un minimum de privilèges à être Français. Et cela s’appelle la préférence nationale. Nous voulons que cette préférence soit appliquée au logement, aux prestations sociales (…). Nous ne pouvons accueillir aujourd’hui sur notre sol des personnes venant d’ailleurs – 650 000 par an dont 5% seulement titulaires d’un contrat de travail selon le rapport du sénateur socialiste Othily. Flux migratoires qui sont la principale cause des déficits de la nation, lesquels résultent du fait que nous ne parvenons pas à maîtriser l’immigration comme l’a avoué Dominique de Villepin » a observé le secrétaire général du FN. « Nous voulons inscrire la préférence nationale dans la constitution de manière définitive par le biais du référendum d’initiative populaire » a encore précisé Louis Aliot.

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