Alors que la France « s’appauvrit et se paupérise » chaque jour un peu plus, que dix millions d’immigrés sont entrés sur notre territoire national depuis les années 70, dont un « million de clandestins » dernièrement, que les mariages blancs ont augmenté de « 70 % » ces cinq dernières années, « aucun des hommes politiques qui se présentent aujourd’hui au suffrage des Français n’a pris la mesure du phénomène migratoire dans le monde contemporain » a relevé Jean-Marie Le Pen. Le président du FN a fustigé les « piliers du système Sarkozy-Royal-Bayrou, lesquels « ne sont pas des premiers communiants » mais « ont occupé des postes ministériels et qui viennent nous dire, au bout de trente ans, qu’ils ont tout compris ». Mais aussi « l’incompétence foncière de ceux qui nous ont dirigés pendant trente ans, – « trente ans d’erreurs » – leur cécité absolue », les mensonges de ceux qui nous vantent « l’intégration » des populations allogènes, tromperie « dont on nous rebat les oreilles depuis quinze ans (…). Le fond de l’identité française s’oppose en effet à une intégration à géométrie variable, autre façon de désigner le particularisme et le communautarisme qui sont étrangers à notre modèle national. Ce n’est pas en tout cas à la France de s’adapter, c’est aux immigrés de faire preuve de bonne volonté ». Avec la même absence de langue de bois, Jean-Marie Le Pen a pointé le « lien entre immigration de masse et insécurité, même si, dans notre pays, le politiquement correct que la gauche a imposé à la droite courbe et molle interdit de le dire ». Aussi s’est-il prononcé en faveur de l’impérieuse nécessité d’inverser les flux migratoires, refusant de se vautrer comme les politiciens de l’Etablissement dans la lâcheté compassionnelle : « On me dit, M. Le Pen, si vous renvoyez les clandestins chez eux, avez-vous pensé à leurs enfants ? Bien sûr que j’y pense, ils ne doivent pas être séparés de leurs parents, c’est pour cela qu’ils partiront avec eux ». « Pas un seul clandestin interpellé ne doit être physiquement présent sur le territoire 15 jours après son interpellation (…). Les étrangers, même en situation régulière, qui troublent la sécurité publique en enfreignant la loi pénale doivent être effectivement expulsés ».