Interrogée sur Canal Plus le même jour sur les parrainages – voir plus loin – Marine Le Pen a confirmé que le FN avait bien été victime d’une « intrusion informatique » pour pirater le fichier des maires qui avaient promis leur signature mais que la vérité sur l’initiateur de ces manœuvres anti-Le Pen allait certainement bientôt sortir du puit… Si par malheur Jean-Marie Le Pen n’est pas candidat « nous serons la risée du monde démocratique » a-t-elle ajouté, invitant les personnalités de l’UMP ayant déclaré qu’il fallait que le président du FN puisse se présenter à mettre leurs paroles en conformité avec leurs actes. Présent pour sa part le 5 mars sur le plateau des « Quatre vérités » sur France 2, Louis Aliot a estimé que les électeurs « sanctionneront » les partis dits de droite si Jean-Marie Le Pen n’avait pas ses signatures. Le directeur adjoint de la campagne a rappelé qu’une « vingtaine de plaintes ont été déposées suite aux pressions directes exercées sur des petits maires ruraux, par le biais du téléphone émanant d’anonymes ou de représentants de M. de Villiers ». « J’espère qu’ils seront punis sérieusement », d’autant que des maires ont témoigné des pressions qu’ils ont subi. Reste qu’à l’heure actuelle, « la situation est préoccupante », Louis Aliot affirmant en outre que « tous les courants, de la droite nationale à l’extrême gauche » doivent être présents à cette élection présidentielle.