Jean-Marie Le Pen s’est rendu mardi, comme chaque année, au Salon de l’agriculture, en compagnie de Marine Le Pen et de Jean-Claude Martinez, député européen frontiste spécialiste des questions agricoles. Nouvelle occasion pour le candidat de l’Union patriotique de rendre visite à un monde rural qu’il est le seul a défendre contre les ravages de la politique euromondialiste et d’y décliner ses propositions pour « permettre à nos paysans de passer le cap de la nuit agricole européenne ». Notamment « la création d’un fonds d’intervention pour les campagnes comme il existe un fonds d’intervention pour la ville » ou l’institution de droits de douane « modulables, remboursables, négociables et bonifiables » théorisé par Jean-Claude Martinez. « Demain se lèvera le matin des paysans » a-t-il pronostiqué puisque face à l’explosion démographique des pays du sud, « paysan va redevenir le grand métier d’avenir ». Pour peu que les éradicateurs bruxellois n’est pas fait mourir notre agriculture d’ici là, avec la complicité des eurocrates des partis du Système….Si 10% des agriculteurs avaient voté Le Pen en 1995, ils étaient 22% en 2002 et cette popularité croissante du président du FN s’est vérifiée lors de sa visite des stands où les journalistes qui l’accompagnaient ont relevé, à l’instar d’Olivier Pognon dans Le Figaro, qu’il a été « partout accueilli avec courtoisie », multipliant photos, autographes, accolades et poignées de main sous les encouragements.