« Au-delà même des désastres économiques et sociaux, il nous faut faire le bilan de la faillite des valeurs qui fondaient notre société »a encore constaté Jean-Marie Le Pen qui « tel qu’en lui-même (a) l’amour de son peuple chevillé au cœur et au corps, la poésie de rêves bien plus grands que lui pour la France ! » (…). Le monde ne sera pas sauvé par des politiques aux habits de comptables ou des économistes en chambre, mais par des poètes et des combattants, par des veilleurs vigilants postés aux frontières de la Nation et du Temps ! ». « Je ne crois pas au sens de l’histoire, au caractère inéluctable des évènements » a-t-il ajouté, relevant « .cette évolution décomposant l’existence matérielle des villes et des quartiers, emportant avec elle une grande partie des formes de civilité qui imprégnaient nos vies quotidiennes. Cette évolution défaisant les familles et affaiblissant l’Ecole de la République n’est pas un hasard de l’Histoire. Elle est voulue, c’est un dessein, une volonté, elle a ses séides, ses affidés, ses idiots utiles, ses théoriciens stipendiés ! ». « Selon ces idéologues, tenants de la révolution mondialiste » a souligné le président du FN, « il suffirait pour assurer automatiquement la Paix, la Prospérité, et le Bonheur, d’abolir tous ce qui dans les mœurs, les coutumes et les lois des sociétés existantes mettraient obstacle aux lois du matérialisme triomphant ». Et Jean-Marie Le Pen de dénoncer le « mariage hideux de cette Gauche libérale-libertaire et de cette Droite libertaire-libérale », « les deux faces associées du même système destructeur de nations, de cultures, d’identités pour livrer le citoyen réduit au rôle de consommateur à l’empire des multinationales ! ».