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Services sociaux d’intérêt général

Au paragraphe 6 de ce rapport sur les services sociaux d’intérêt général, il est rappelé « la liberté des autorités nationales de définir, organiser et financer les services sociaux d’intérêt général comme elles l’entendent », en vertu du principe de subsidiarité.

Cette seule phrase, nonobstant la prétendue « coresponsabilité » de l’Union, rend inutile le reste du texte: les services publics relèvent et doivent continuer à relever de la seule prérogative des États. Et c’est à chaque État de décider si ces services dépendent du marché, ou de la solidarité nationale garante du bien commun, ou encore d’une juste proportion entre ces deux éléments.

En d’autres termes, il n’appartient ni à la Commission ni à la Cour de Justice de Luxembourg de définir et encore moins de régenter les services publics. On sait bien, dans le cas contraire, ce qui arrive: privatisation des profits, au nom de l’ultralibéralisme et de la concurrence, et au grand avantage du capital international; et « nationalisation » des pertes, sans souci de l’intérêt général ni de celui des citoyens, notamment des plus pauvres.

On ne dira jamais assez la responsabilité de ces politiques dans la désintégration sociale que vivent aujourd’hui nos pays.

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