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De haute lutte

Jean-Marie Le Pen était mercredi soir invité de l’émission « Question ouverte » à l’issue du journal télévisé de France 2. Le candidat de l’Union patriotique a assuré que les difficultés rencontrées dans cette quête des parrainages n’avaient pas été exagérées et que le FN avait été confronté, comme en 2002, à la défection de beaucoup de maires. Fort heureusement, la mise en place d’une cellule spéciale de collecte, notamment du « phoning », et la mobilisation de l’ensemble du Mouvement national a permis de franchir l’obstacle, la situation s’étant « détendue » au début de cette semaine avec l’arrivée des parrainages manquants. Questionné sur le point de savoir si l’appel de Nicolas Sarkozy avait joué un rôle dans ce « déblocage », le président du FN a noté « que cela a provoqué quelque chose », soulignant cependant ne pas être certain que cette montée au créneau du candidat de l’UMP dans cette affaire ait été « désintéressée », celui-ci craignant que François Bayrou puisse bénéficier des voix des électeurs frontistes « en colère » si leur candidat naturel n’avait pu se présenter. Jean-Marie Le Pen a par ailleurs précisé que les maires UMP ayant signé en sa faveur avait été peu nombreux, même si des élus de droite ont effectué cette démarche en sa faveur ; les prises de positions d’un certain nombre de personnalités arguant qu’il était normal que le candidat du FN puisse concourir à cette élection ayant assuré à ces élus qu’ils ne seraient pas « persécutés ».

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