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Tous comptables, tous coupables, tous incapables

Passant rapidement sur la catastrophe Chirac, dont « les mandats invertébrés ne laisseront aucune trace », Jean-Marie Le Pen a souligné qu’il était le « vrai » partisan de la « rupture » et n’a pas ménagé ses adversaires directs de l’UMP, du PS et de l’UDF, tous comptables de « l’état de délabrement » du pays, des « politiques néfastes » menées depuis trente ans. Aucun des ses « grands » concurrents n’a la « stature nécessaire » à la fonction présidentielle. Certainement pas Sarkozy on l’a vu, ni Ségolène Royal, qui, si elle « semble redécouvrir les vertus de l’autorité parentale et scolaire », est l’adepte d’une démocratie participative qui a tout de « la vieille lune autogestionnaire ». Candidate socialiste qui, désormais, « titube sur ses hauts talons et se raccroche aux éléphants » car elle « risque de ne pas être qualifiée » pour le second tour. Quant à François Bayrou, « espèce de Don Quichotte », « il redécouvre la complicité objective entre l’UMP et le PS et s’improvise en homme neuf et immaculé. Le problème, c’est qu’il veut faire la même chose qu’hier » et qu’il a lui aussi « amorcé sa descente » dans l’opinion. Marine Le Pen a noté pour sa part que « Bayrou, c’est une arme anti-Sarkozy et cela nous favorise. Croyez-vous vraiment qu’un type qui a dit merde au système en votant Le Pen va dire flûte en votant Bayrou ? ».

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