Interrogé sur les propositions du candidat Le Pen en direction de la jeunesse, à l’heure où les hiérarques du Système font assaut de démagogie et de belles promesses à son endroit, Bruno Gollnisch a tenu à rappeler que le FN était « contre la sectorisation de la population française par tranche d’âge, par orientation sexuelle, par communauté religieuse… ». « Nous avons un projet pour les Français et ce à quoi aspirent les jeunes, c’est à être considéré comme des adultes et à pouvoir exercer des responsabilités d’adultes, à trouver un emploi. (…) Je sais de quoi je parle, j’ai été doyen de faculté » a-t-il rappelé, dénonçant l’échec des orientations universitaires qui trop souvent conduisent les étudiants vers des « parkings à chômeurs ». Les jeunes comme leurs aînés, a-t-il poursuivi, veulent « acquérir un patrimoine, fonder une famille…c’est ce que le programme de Jean-Marie Le Pen de restauration nationale peut leur permettre d’espérer ». Enfin questionné sur « l’après Le Pen » et « ses ambitions politiques », le Délégué général du FN a tenu à hiérarchiser les priorités : « ma préoccupation essentielle c’est que Jean-Marie Le Pen soit Président de la République ». Quant à la succession de Jean-Marie Le Pen, « je verrai le moment venu. En ce qui me concerne je suis préoccupé par la présidentielle et par les législatives. Il est important qu’il y ait enfin des élus FN (au Parlement) pour représenter les millions de Français traités en parias dans leur propre pays ».