Mais Battisti doit aussi répondre de son implication dans de sordides affaires de droit commun pour lesquelles il peut difficilement se retrancher derrière « l’idéalisme politique » ou une quelconque « manipulation » dont les PAC auraient été l’objet. Notamment pour le meurtre d’un joaillier, dont il avait également blessé le fils, devenu paraplégique, pour « association de malfaiteurs », « recel » et pour plus de soixante braquages. La justice italienne l’accuse aussi de l’assassinat d’un gardien de prison, d’un membre des services de renseignements italiens et d’avoir fait partie du commando qui fit irruption au siège du Mouvement Social Italien (MSI) de Mestre en février 1979, attaque au cours de laquelle fut tué un militant de ce mouvement nationaliste, Lino Sabbadin (FDA Quotidien des 10/03 et 15/05/2004). François Bayrou, Dominique Strauss Khan et l’ensemble de l’extrême gauche se sont prononcés ces derniers jours pour la non extradition de Battisti vers son pays..