« C’est l’Etat-nation, et l’Etat-nation seul, qui peut protéger les peuples du bateau ivre de la mondialisation » a affirmé Jean-Marie Le Pen. « C’est l’Etat-Nation qui pourra imposer des règles et des contrôles, c’est lui qui dira non au dumping monétaire, social et règlementaire des pays à bas salaires, c’est lui qui dira non aux apprentis sorciers des O.G.M., à tous les projets fous de multinationales voulant s’approprier le vivant. Une chose est sûre, en effet : c’est par le travail de tous leurs nationaux que les Etats-nation fabriquent leurs propres progrès, pas par le recours à des institutions internationales plus ou moins dévoyées ». Aussi s’est il engagé, une fois élu, à ajouter à la Constitution française un article disposant que toute modification des Traités européens fasse l’objet d’une consultation obligatoire du peuple français par la voie du référendum. « Je n’accepte pas notre déclin ! » a vigoureusement affirmé le candidat national, « je ne renoncerai jamais à notre Histoire, à nos racines, à nos droits, le peuple français ne renoncera jamais à tout cela ! Alors je vous le dis en vérité, il nous faut retrouver au plus vite les attributs d’une nation souveraine, indépendante, c’est-à-dire libre », a déclaré le candidat de l’Union patriotique. « Une fois élu Président de la République, j’engagerai donc, avec nos partenaires européens, une négociation globale ». « La France, n’aura pas à sortir de la monnaie unique » a-t-il notamment précisé. Ce n’est pas utile ; nous verrons bien si cette monnaie se survit à elle-même. Si ce n’était pas le cas, il faudra se préparer à faire face à toutes les éventualités ».