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Du côté de ceux qui souffrent

Dans Minute (édition du 11 avril) ce déplacement de Jean-Marie Le Pen a été longuement commenté, d’autant que Sarkozy est-il rappelé, a préféré décommander toute visite en banlieue et a même annulé au dernier moment un déplacement prévu le 5 avril dans le quartier « bobo » lyonnais de la Croix Rousse ! Courageux mais pas téméraire le petit Nicolas… L’hebdomadaire donne la parole aux habitants d’Argenteuil qui étaient présents sur la dalle ce vendredi 6 avril – « enfin quelqu’un qui vient nous voir sans donner l’impression qu’il se rend dans la bande de Gaza » rapporte l’hebdomadaire, citant la dénommée Zorah. « Ce besoin d’appartenance à la Nation commune était au cœur de toutes les questions posées à Le Pen confie encore Farid Smahi. C’est la fin du cycle infernal, initiée par SOS racisme, qui a consisté à dresser les Français les uns contre les autres, ceux de branche comme ceux de souche. Ce vendredi nous avons tué SOS racisme » affirme-t-il. Pierre Le Vigan, sur le site Voxnr, souligne que le courage du président du FN est apprécié dans les banlieues et que la main qu’il a tendue aux Français issus de l’immigration en les invitant à se fondre dans le creuset national était « un langage dans la ligne du discours de Valmy de l’automne 2006 ». A l’instar de Minute, il souligne qu’« à quelques heures d’intervalle, M. Le Pen recevait un mauvais accueil de quelques immatures prétentieux et ultra-conformistes situés au sein de « sciences po » Paris, institution dont les dirigeants avaient appelé la police il y a quelques mois pour exclure l’écrivain Alain Soral d’une vente de livres. Il ne faut rien attendre de ces pseudo-élites qui sont tout le contraire d’une aristocratie de l’âme et qui ne brillent même pas par l’esprit. Allons plutôt dans les banlieues à la rencontre du peuple qui souffre mais aussi qui se bat pour une vie meilleure ! ».

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