Devant une salle « archicomble », du constat même de BFM TV, le candidat de l’Union patriotique a tenu le 15 avril au Palais des Sports son meeting parisien dans une ambiance survoltée. 6.000 personnes étaient venus écouter le discours du chef de file de l’Opposition nationale, précédé des interventions du Secrétaire départemental FN de Paris, Martial Bild, et de la directrice stratégique de la campagne, Marine Le Pen. Jean-Marie Le Pen a tenu à la fin de son allocution à venir saluer les 700 patriotes qui, faute de place et pour des impératifs de sécurité, sont restés bloqué à l’extérieur. Dans un discours particulièrement pugnace, qui fut aussi une ode émouvante à notre mère patrie, Jean-Marie Le Pen n’a pas ménagé ses adversaires de l’Etablissement. Après avoir dressé le constat de la décadence dans laquelle la classe politicienne à plongé notre pays, le président du FN a fustigé ses concurrents directs « qui
savent qu’ils ne seront pas présidents d’une République mais au mieux, gouverneur d’un territoire européen », ce qui explique qu’ils s’interdisent, « d’aborder les seuls sujets qui devraient être ceux de l’élection présidentielle puisqu’ils sont précisément ceux qui appartiennent à la mission essentielle du Président : les Institutions, la politique étrangère, la défense nationale ». Candidats de l’UMP, du PS ou de l’UDF qui ont tous participé à des gouvernements qui « ont cru à diverses utopies régressives, toujours antinationales : européisme, immigrationnisme, fiscalisme ou libre-échangisme » et « cédé, par électoralisme ou faiblesse d’âme, aux revendications des lobbies, des syndicats, des minorités agissantes, des faux prophètes ».