« Oui, je crois à l’union spirituelle des hommes, de la terre et des morts » a déclaré le président du FN, « et que quand on n’a pas eu la chance immense de naître français, on ne peut le devenir que par une démarche d’amour, une offre de services et de sacrifices et que l’union n’est parfaite que quand les os de nos parents commencent à se dissoudre dans la terre de France ! ». « Monsieur Sarkozy est bien loin de tout cela », a constaté le candidat de l’Opposition nationale pointant l’immigrationnisme du président de l’UMP, « l’homme qui a fait de nombreuses régularisations, promis le vote des immigrés, promu la discrimination positive, supprimé la double peine ». Un Sarkozy qui a rabroué son bras droit Hortefeux quand celui-ci s’était hasardé à proposer d’instiller une petite dose de proportionnelle aux élections législatives car « pour lui, il n’est pas question que l’on permette aux millions d’électeurs du Front National d’être représentés à l’Assemblée (…). Non, Monsieur Sarkozy, le monde ne tourne pas autour de votre petite personne. Bien avant que vos parents ne viennent de Hongrie et de Grèce, il y a toujours eu, au sein du Peuple français, un courant national plus préoccupé de l’avenir et de l’intérêt du pays que de la personne des dirigeants. Vous n’avez pas perçu la formidable colère des Français, pillés, ruinés, désespérés, contre la racaille politicienne dont vous êtes un des chefs et un des emblèmes ».