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« Moi j’admets la discussion… »

Jean-Marie Le Pen répondait le 15 avril aux questions d’Olivier Mazerolle à l’issue de sa grande réunion publique du Palais des Sports. Questionné sur la phrase prononcée quelques heures plus tôt ou il constatait que Nicolas Sarkozy est un des chefs « de la racaille politicienne » -voir notre précédente édition, le candidat de l’opposition nationale a souligné que les différents scandales qui ont émaillé la Vème République et qui pour beaucoup d’entre eux ont impliqué le RPR dont l’UMP est le successeur, n’ont pas été oubliés par les Français. Or Sarkozy occupe des postes de responsabilité politiques au sein de l’Etablissement depuis trente ans et reste de facto comptable des dérives des politiciens d’une famille politique qu’il n’a pas renié. Pour autant le président du FN a déclaré qu’il ne s’interdisait de dialoguer avec personne, que « se priver d’échanges entre responsables politiques, est tout à fait contraire à la démocratie », évoquant l’ostracisme qu’il a subi avec constance de la part notamment de Jacques Chirac. « Ce n’est pas moi qui ait été sur le terrain idéologique de Nicolas Sarkozy a-t-il encore indiqué, c’est lui qui semble t-il est venu sur le terrain de l’identité nationale, de l’immigration du drapeau etc. Je constate que les raisons pour lesquelles j’ai été critiqué et diabolisé pendant des années sont aujourd’hui adoptées en quelque sorte par mes concurrents ». Une diabolisation qui s’explique aussi par le fait que « nous sommes dans un temps de pensée unique ou toute divergence avec la vulgate professée est considérée comme un outrage. Moi j’admets la discussion y compris très dure, très virile très ardue sur des postions politiques et en démocratie ce sont les électeurs qui choisissent » a-t-il rappelé. Pour sortir notre pays du marasme, le Président du FN et a appelé de ses souhaits un rassemblement très large de citoyens et de forces politiques. Y compris de gauche pourquoi pas à précisé Jean-Marie Le Pen à M. Mazerolle, citant l’exemple de la polémique sur le réchauffement de la planète où il s’est dit sur cette question plus proche de l’analyse du scientifique et ex ministre socialiste Claude Allègre que de Nicolas Hulot ou de Dominique Voynet.

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