Sarkozy l’américain, actuellement soucieux de démontrer son attachement bien hypocrite à notre indépendance nationale, a finalement déclaré cette semaine qu’il n’engagerait pas la France derrière les Etats-Unis s’ils attaquaient l’Iran. « Je me félicite de cette réponse qui doit rassurer les mères de familles françaises » a déclaré Jean-Marie Le Pen, « je souhaite que la France joue un rôle d’intercession pour éviter le pire ». Questionné sur le dossier iranien, le candidat national a souligné que « l’Iran n’a pas réclamé la constitution d’une arme nucléaire mais de se doter d’une industrie électro-nucléaire, ce que j’estime être parfaitement son droit. Et si ce pays voulait se doter de l’arme nucléaire, on ne voit pas pourquoi on lui opposerait des conditions autres que celles que l’on aurait pu opposer aux pays environnants, à Israël, au Pakistan, à l’Inde, à la Chine. L’Iran n’est pas un petit pays et à le droit me semble-t-il d’avoir tous les pouvoirs d’une grande puissance, or on sait que l’arme atomique est une arme de non emploi, dissuasive ». Le Président du FN a évoqué pour le coup une menace beaucoup plus réelle, celle d’actes terroristes sur notre sol, en raison de « l’osmose » entre les populations vivant sur le continent africain et celles installées en France.