Dans Le Figaro en date du 25 avril, est exposé le résultat du premier baromètre de l’entre-deux-tours TNS-Sofres-Unilog (groupe Logica-CMG) qui est-il expliqué « risque de tempérer l’enthousiasme de l’équipe sarkozyste ». Cette enquête révèle en effet « une issue du deuxième tour beaucoup plus incertaine que prévu : 51 % contre 49 %. En clair, malgré ses onze millions de voix et ses cinq points d’avance, le candidat UMP est loin d’avoir gagné. Il devra ¬ferrailler jusqu’au bout et ne pas négliger les reports de voix du centre. Car la candidate socialiste bénéficie d’un meilleur report des voix de François Bayrou (46 %) que son concurrent UMP (25 %). Mais 29 % n’ont pas encore pris leur décision. Cela marque une sensible dégradation des reports de voix UDF sur l’UMP (…).L’explication tiendrait au fait que, dimanche, bon nombre d’électeurs de Bayrou ne venaient pas de l’UDF, mais bien de la gauche ». L’attitude du pré¬sident de l’UDF « devrait peser lourd sur l’issue du match Sar¬kozy-Royal poursuit Le Figaro, « les électeurs bayrouistes détiennent plus que jamais la clé de l’Élysée. Ce résultat pourrait inciter l’ex-ministre de l’Intérieur à revoir sa stratégie d’ouverture vis-à-vis des cen¬tristes. La stratégie des ralliements ne suffira pas. Il faudra aussi une ouverture sur les thématiques », estime un ministre. Une ouverture sur les thématiques centristes que Sarkozy devra donc essayer de concilier avec les aspirations des 4 millions d’électeurs frontistes, l’autre clé de cette élection, qui selon cette enquête d’opinion se reporteraient à 62 % sur le président de l’UMP. Les jeux ne sont pas fait, en effet, Jean-Marie Le Pen donnera pour sa part son sentiment sur l’attitude à adopter au second tour lors de son traditionnelle discours du 1er mai place de l’Opéra.