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Un débat de sous-fifres

Le face-à-face Sarkozy-Royal n’a fait que renforcer la conviction des nationaux sur l’incapacité des candidats de l’UMPS à sortir la France de l’ornière et l’absence de stature présidentielle des deux postulants encore en lice. Jean-Marie Le Pen a relevé que cette confrontation n’a pas été un débat présidentiel mais « un débat entre candidats au poste de chef de gouvernement, et presque entièrement limité aux sujets de politique intérieure sur lesquels l’Union européenne permet encore d’agir à la marge. Il a fallu attendre les dernières minutes pour que les deux candidats bredouillent quelques mots de politique européenne et internationale. En ce qui concerne la Turquie, M. Sarkozy, comme sur tous les autres sujets, jouait du pipeau. Il a déclaré qu’il fallait abandonner la règle de l’unanimité au Conseil européen, et dans le même temps il a eu recours à la règle de l’unanimité pour dire que si la France disait non, la Turquie n’entrerait pas dans l’Union européenne. En réalité, les deux concurrents, comme on le savait déjà, sont favorables à ce que soit liquidée la souveraineté française ». « Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal se sont présentés en réformateurs, en gestionnaire et non pas comme des gens possédés par un grand dessein sur le rôle de la France en Europe et dans le monde » a encore déclaré Jean-Marie Le Pen sur France Info. Quelques heures avant ce débat, Marine Le Pen était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC Info. La vice-présidente du FN a confirmé qu’elle s’abstiendrait dimanche prochain ne s’imaginant pas prendre une part de responsabilité dans la politique qui sera suivie que ce soit celle de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy. Sur les grands sujets fondamentaux, il n’y a pas de différence entre Mme Royal et M. Sarkozy a-t-elle relevé, notamment sur l’assujettissement de la France à l’européisme.

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