Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Front National, le seul recours

Reste que Nicolas Sarkozy, énonçait Jean-Marie Le Pen dimanche soir, ressemble à « un cul-de-jatte qui veut gagner le 100 mètres » puisque celui-ci n’entend pas libérer la France de la tutelle euromondialiste qui a précipité son déclin. Un Sarkozy en outre qui a été incapable de mener la moindre « réforme importante » depuis 2002 et dont le bilan au ministère de l’Intérieur n’est guère brillant. « Tout ce qui est catastrophique chez nous va mécaniquement s’aggraver » et « ces déceptions inévitables » conduiront les électeurs à se retourner vers le Front National a-t-il assuré. Le résultat de cette élection présidentielle « ne correspond pas du tout à l’intérêt d’une politique favorable au peuple français » relevait encore le président du FN sur LCI, rappelant que le succès de M. Sarkozy est aussi celui d’un homme qui a mené des « opérations type show-biz », une « très bonne vedette pipole » qui a « su exploiter des événements de sa vie personnelle de façon positive », un homme dont la « conception de gestion de la présidence, est plus proche de M. Bush que de la tradition française ». Et dans un électorat « largement décérébré », il y a une « vacuité qui rend les gens extraordinairement sensibles à ce genre d’arguments superficiels » a-t-il noté. Pour autant, le FN est en ordre de bataille pour les échéances électorales à venir, Mouvement national « qui n’a perdu qu’un cinquième de ses voix le 22 avril ». « Les cadres du Front National ont rempli leur mission. Ils se sont battus et la bataille continue. Aux élections législatives, il va y avoir un redressement ! » a prédit Jean-Marie Le Pen.

Quitter la version mobile