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L’après Chirac a commencé…

Marine Le Pen était jeudi l’invitée de BFM TV. La vice-présidente du Front National a été interrogée sur le départ de Jacques Chirac qui tenait son dernier conseil des ministres. « Jacques Chirac fut un adversaire et non pas un ennemi, c’est lui qui s’est positionné comme étant un ennemi personnel du Front National et même de ses électeurs (…) nous ne pouvons que nous féliciter de son départ parce que nous pensons que la politique qu’il a mené pour la France lui a été particulièrement néfaste dans énormément de domaine. C’est pourquoi c’est sans regret que nous voyons partir l’homme politique, le chef d’Etat sans considération pour sa personnalité ». La dirigeante a été invitée également a donné son avis sur le séjour de Nicolas Sarkozy sur le yacht de son ami, l’industriel Vincent Bolloré, « vacances de milliardaire » dénoncées par la gauche –FDA Quotidien du 9/05/07. « Ce ne sont pas les amitiés de Sarkozy qui sont scandaleuses, il ne s’agit pas de faire le procès de Vincent Bolloré ou d’autres richissimes amis de M Sarkozy a-t-elle déclaré. En revanche il ya quelque chose de plus inquiétant, c’est que Nicolas Sarkozy ne pouvait pas ignorer que dans les heures qui suivent son élection, l’ensemble de ces actes allaient être regardés comme des symboles. Or cette proximité affichée entre lui et les milieux de la grande finance pose une question, celle de la liberté d’un homme qui va devenir président de la République : est-il libre ou est-il lié par ses amitiés avec la grande finance ? Si demain Nicolas Sarkozy est obligé de prendre une décision sur le plan économique favorable à l’intérêt de notre pays et de nos compatriotes mais qui, éventuellement, serait en contradiction avec les intérêts de la grande finance quel sera sa marge de liberté ? C’est en cela que ses vacances qu’il a fait le choix d’exposer sont en effet un peu inquiétantes » a estimé Marine Le Pen.

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