L’allocution prononcée mardi 15 mai par Jacques Chirac, la veille de transmettre ses pouvoirs à son successeur Nicolas Sarkozy, fut un écœurant plaidoyer pro domo, puisque cet homme qui a si puissamment contribué au déclin de notre pays a évoqué sans rougir sa « fierté du devoir accompli », sa « grande confiance dans l’avenir de notre pays ». Dans une France largement paupérisée et envahie, Chirac a osé dire que notre pays a été « modernisé pour l’adapter aux profonds changements de notre temps », « dans la fidélité à notre identité ». Pareillement, le xénomane Chirac qui a tant fanatiquement œuvré à la mise en place de la religion de la repentance des peuples blancs en général, du peuple français en particulier, a dit encore qu’ « une nation, c’est une famille. Ce lien qui nous unit est notre bien le plus précieux ». Phrase à méditer quand elle émane d’un homme qui a systématiquement dressé les Français les uns contre les autres en ostracisant et en manifestant une haine active à l’endroit de l’opposition nationale et de ses millions d’électeurs qui ont pour seul tort de vouloir défendre la France et les Français d’abord . Le bilan Chirac est pourtant accablant, que seul son refus de la seconde guerre contre l’Irak peut très légèrement contrebalancé, alors que sur la scène internationale et notamment en Afrique, l’influence d’une France en pleine dégringolade a reculé partout. La France de Chirac c’est l’inféodation à l’euromondialisme, c’est une délinquance qui notamment sous sa forme la plus violente ne cesse d’augmenter, la multiplication exponentielle des zones de non-droit. C’est encore énumérait Christian Lambert, ancien ambassadeur de France dans « Les quatre vérités Hebdo », « 12 millions d’allogènes », 350 000 qui continuent d’entrer chaque année pour « un coût financier annuel de 35 milliards d’euros ». C’est au bas mot 9% de taux de chômage (21,5% pour les jeunes) , qui place la France au 25ème rang de l’Union européenne, c’est « 2500 milliards de dettes », des entreprises paralysées par un fiscalisme confiscatoire, un million de trentenaires qui ont fui notre pays depuis 10 ans, une fonction publique pléthorique, une éducation nationale qui ne rempli plus sa mission…Une situation ajouterons-nous dont est bien évidemment co-responsable Nicolas Sarkozy qui gravite depuis trente ans dans les allées du pouvoir et que ce dernier selon Christian Lambert, « à dix-huit mois pour résoudre » sinon « la France ressemblera au Liban et finira par disparaître ».