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Ça promet…

Les patriotes qui ont voté Sarkozy ont déjà été contraient d’ avaler la génuflexion de ce dernier devant l’idole repentance lorsque en compagnie de Chirac, et trahissant ses discours de campagne, le candidat de l’UMP a été battre sa coulpe lors de la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai. Désormais tout à la composition de son gouvernement, M. Sarkozy a choisi l’option « ouverture à gauche toute ». Il est actuellement à la manœuvre pour la réunion des deux courants du radicalisme, celui des « radicaux valoisiens » incarné par Jean-Louis Borloo et celui du Parti radical de gauche (PRG) présidé par Jean-Michel Baylet, le but étant de s’agréger ce courant jusqu’alors traditionnel allié du PS. M Baylet qui a prôné lui aussi dans les colonnes du Figaro le 16 mai le rassemblement « des frères séparés » -qu’en terme symbolique ces choses là sont dites-, partage il est vrai avec M. Sarkozy comme avec Mme Royal, au-delà des nuances, la même vision euromondialiste de l’avenir de notre pays. « L’humaniste » Baylet ne pouvant que se réjouir notamment de la volonté sarkozyenne d’imposer la Constitution européenne. Ou encore de ce que le nombre de clandestins régularisés entre septembre et décembre 2006 a été deux à trois fois plus important que pendant la même période en 2005, comme le rapportait Valeurs actuelles le 13 avril dernier. Une information sur laquelle les caciques de l’UMP n’ont guère été prolixes, de même que sur la nouvelle augmentation des violences enregistrées très officiellement par l’Observatoire national de la délinquance, « les violences physiques aux personnes ayant augmenté de 3,4% entre mai 2006 et avril 2007 ». Autre figure internationaliste, Bernard Kouchner, « un tiers mondiste deux tiers mondain » selon la formule qui lui est appliquée, est pour sa part pressenti pour occuper le poste de ministre des Affaires Etrangères. « Soixante-huitard éminent » comme le rappelait Bruno Gollnisch lundi, M. Kouchner, ex gauleiter du nouvel ordre mondial au Kosovo, co-responsable de l’épuration ethnique dont ont été victimes les Serbes de cette province, favorable en 2003 à l’intervention américaine contre l’Irak, incarnation de la politique paillette, représente certainement au sein du microcosme politicien, une des personnalités les plus éloignées de l’opposition nationale. Ce choix de Sarkozy se passe de commentaires.

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